Banale Beauté est une série qui a subit de nombreuses évolutions et transformations. Initiée en 1999 et issue d’un travail devenu une pratique, elle reste à ce jour inachevée.
Construite autour de trois axes, elle s’organise en dyptique, tryptiques ou polyptyques.Les murs et les sols, Les fenêtres et les rêveurs, Les contrejours et les fils.
C’est sur cette trame à l’esthétique cinématographique, que l’artiste fait de la photographie un outil d’écriture poétique.Les beautés dérangeantes et inhabituelles sont ici mises à l’honneur.
C’est une photographie qui n’interroge pas, mais observe.
Le quotidien est la matière dans laquelle elle découpe pour créer ses images.
Une forme qui malgré son éloignement culturel nous semble familier.
Flore Lagarde entretient l’illusion d’une présence fantomatique, celle de l’autre ou encore d’un ailleurs.Que ce soit en diapositive ou a l’aide d’un numérique, la chimie opère, le regard se pose et, colorées, décadrées, les images se forment.
La photo est la magie qui transforme la contemplation en image.
Mexique, Espagne, France, République Tchèque, Argentine, Inde, Angleterre, Suisse, Belgique, Australie, Guinée, Chili